3 août 2017

Nouveau départ

Déjà plus d’un an que nous sommes revenus au Québec après notre aventure à vélo de 2 ans à travers les 3 Amériques. Vous êtes plusieurs à nous questionner sur nos projets…en fait, LA  question que nous avons entendu le plus souvent: « Quand est-ce que vous repartez? » Tellement, qu’à la blague, nous nous demandions si vous étiez contents de nous revoir! 


Mais les beaux moments passés avec la famille et les amis nous ont permis de constater à quel point il est bon de revenir à la maison. Ajouter à ça le bonheur tout simple de retrouver le confort et la facilité de la vie quotidienne dans notre petite maison et vous comprendrez que nous avons profité pleinement de cette dernière année au fil des 4 saisons du Québec. 

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Mais voilà que l’appel de la route se fait entendre de nouveau! Cependant, les projets de voyage à l’étranger ne cessent de changer au fil des lectures et des recherches! Alors, en attendant que notre future (lointaine) destination se précise, nous nous sommes dit, pourquoi pas un p’tit tour de quelques semaines ici même au Québec? Il nous reste quelques coins à parcourir après tout, entre autres le lac St-Jean, où nous ne sommes jamais allés. 

Vous allez dire, c’est facile ça! Oui, on vous le concède mais avant de faire la Véloroute des Bleuets, nous avons décidé de compliquer un peu les choses en partant d’ici (Granby), et après avoir revu de nouveau la belle ville de Québec, eh! bien! nous affronterons les côtes charlevoisiennes et la route au nord du fjord du Saguenay, rien de moins! Après les Andes, qu’on se dit…Mais restons humbles, même s’il n’y a pas d’acclimation à l’altitude dans ce cas, une côte, c’est une côte et Charlevoix, on le sait pour l’avoir fait en motorisé, c’est pas de la p’tite bière. De plus, ça sera un baptême de la montée sérieuse pour notre nouvelle monture, le tandem des tandems: le Hase Pino!

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Pourquoi un tandem? Eh! bien! tous les couples qui voyagent vous le diront, il y en a toujours un (ou plus précisément une, dans notre cas!) qui tire de l’arrière. On peut argumenter longtemps sur l’égalité homme femme, reste que physiquement, il faut bien concéder que monsieur a généralement plus de force musculaire que madame. Quand madame rejoint monsieur, le voilà prêt à repartir alors même qu’elle n’a pas repris son souffle! À la longue, toujours tirer de l’arrière, ça use le plus endurci des moral (parlez-en à Denise!). Et si monsieur accepte de suivre madame, cette dernière a tendance à pousser plus fort car monsieur la talonne de trop près!  Résultat: bien des frustrations à gérer dans tous les cas. Alors comment résoudre le dilemme? 

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C’est là que le tandem entre en scène. Et pas n’importe lequel. Nous avons choisi le Pino pour sa configuration particulière permettant une vision parfaite aux 2 cyclistes. Denise étant la plus petite, elle ne se voyait pas regarder tout le temps les larges épaules de son grand Charles de mari. Notre verdict après quelques milliers de kilomètres: le plaisir est au rendez-vous à chaque fois, car non seulement nous partageons l’effort, mais nous découvrons simultanément les différents panoramas et nous n’avons plus à nous soucier d’attendre ou de se sentir attendu(e) de l’autre. L’harmonie du couple est sauve!

Si vous avez le goût de suivre nos péripéties à bord de notre nouvelle monture, surveillez notre blogue dans les prochaines semaines. Nous tenterons de vous faire partager le plaisir de nos découvertes et, qui sait, de vous donner le goût de partir vous aussi à l’aventure…en solo ou en tandem! 

À suivre…

P.S.: souhaitez-nous du beau temps!!!


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